Comment commencer simplement à vapoter ?
Questions fréquemment posées
Un e-liquide est d’abord composé d’une base diluante comprenant du Propylène Glycol (PG) et de la Glycérine Végétale (VG). Ces ingrédients sont utilisés pour permettre la dilution des autres composants et favoriser leur vaporisation. Le PG et la VG sont employés depuis de nombreuses années par les industries agroalimentaire, cosmétique et pharmaceutique (dans les ventolines, par exemple).
Dans un second temps, un e-liquide contient différents arômes. Comme pour les produits alimentaires courants, ils permettent de donner du goût au e-liquide. Ils sont importants pour la satisfaction du consommateur et contribuent grandement au sevrage du fumeur.
Enfin, un e-liquide contient plus ou moins de nicotine. Il s’agit d’une molécule naturellement présente dans certains végétaux comme le tabac, les tomates ou les pommes de terre. Son pouvoir addictif est comparable à celui de la caféine et les quantités présentes dans un e-liquide ne constituent pas un risque pour la santé.
Des centaines d’études ont été menées afin de connaitre la composition des e-liquides. Ses composants sont tous connus, étudiés et consommés de longue date sans induire de risques pour la santé des consommateurs dans un usage contrôlé.
Dans un souci de transparence, VDLV met à disposition du public, par l’intermédiaire des boutiques spécialisées, l’ensemble des Fiches de Données de Sécurité (FDS) de ses produits et leurs rapports d’analyses. Ces documents répertorient l’ensemble des caractéristiques liées au produit.
Dans un e-liquide, la présence de nicotine permet d’initier le sevrage et de percevoir le « hit » lors de l’inhalation de la vapeur. Depuis de nombreuses années, elle est utilisée par l’industrie pharmaceutique dans la fabrication de patchs ou de gommes à mâcher. A l’instar de ces substituts nicotiniques la vape permet également de délivrer de la nicotine mais cette fois par vaporisation.
Une étude publiée en 2015 a permis de démontrer que la cigarette électronique était, par ailleurs, moins addictive que les gommes à mâcher nicotinées.
Traduire sa consommation de cigarettes en taux de nicotine pour e-liquide peut s’avérer être un vrai « casse-tête ». Voici donc quelques recommandations d’ordre général :
- Moins de 5 cigarettes par jour : préférez un e-liquide avec un taux de nicotine de 3 mg/ml
- De 5 à 10 cigarettes par jour : privilégiez un e-liquide avec un taux de nicotine de 6 mg/ml
- Entre 10 à 15 cigarettes par jour : optez pour un e-liquide avec un taux de nicotine de 9 à 12 mg/ml
- + de 15 cigarettes par jour : choisissez un e-liquide avec un taux de nicotine supérieur à 12 mg/ml
Ces valeurs ne sont pas fixes. Il reste impératif de tester plusieurs taux différents et d’échanger avec des professionnels (tabacologues ou boutiques spécialisées). Ils pourront ainsi vous orienter vers un taux qui vous correspond. Nous conseillons de tester les taux de nicotine du plus haut vers le plus bas afin de pouvoir évaluer le ressenti de son hit en plusieurs étapes.
Lorsqu’un fumeur teste une cigarette électronique, il est fréquent qu’il reproduise le même comportement qu’avec une cigarette traditionnelle. Il va donc tirer fortement sur celle-ci. Le propylène glycol (PG) et la nicotine contenue dans l’e-liquide vont alors contracter le pharynx dans la gorge mais celui-ci, n’étant pas habitué à être stimulé de cette manière, va provoquer une toux parfois importante.
Ce phénomène s’atténue avec l’expérience et disparait généralement rapidement avec l’habitude. Mais, si la toux persiste, cela peut être dû à un réglage inadapté de la puissance de votre cigarette électronique, à une sensibilité au PG ou encore à un taux de nicotine trop important.
Cela étant, il ne faut pas confondre le hit et une irritation. Dans certains cas, heureusement peu fréquents, il arrive que le vapoteur soit intolérant, voire allergique, au propylène glycol. Celui-ci doit alors privilégier les e-liquides en 100% VG (glycérine végétale).
Si l’on souhaite absolument obtenir une équivalence entre cigarette et e-liquide, le taux de nicotine absorbé peut donner une certaine estimation. Voici donc quelques recommandations d’ordre général :
- Pour un gros fumeur (+ de 15 cigarettes par jour), mieux vaut opter pour des taux élevés : entre 12 et 16 mg/ml de nicotine.
- Entre 10 et 15 cigarettes par jour, optez pour un taux de 9 à 12 mg/ml de nicotine.
- Entre 5 et 10 cigarettes par jour, privilégiez un taux de 6 mg/ml de nicotine.
- Pour moins de 5 cigarettes par jour, préférez 3mg/ml de nicotine voire du 0 mg/ml.
Attention, ces valeurs ne sont pas fixes. Dans le cadre d’un sevrage tabagique, il reste impératif de tester plusieurs taux différents et d’échanger avec un professionnel pour trouver une solution adaptée à son profil.
Suivant les types de tabac, les modes de consommations et les additifs présents dans les cigarettes, le risque peut être variable. Fausse-couche, grossesse extra-utérine, métrorragie, naissance prématurée, cicatrisation difficile après une césarienne… la liste des dangers auxquels sont exposées les femmes enceintes, et fumeuses, est longue et préoccupante. Il faut, également, avoir à l’esprit que ces risques sont proportionnels : plus la consommation de cigarettes est fréquente, plus le risque deviendra important. La possibilité de fausse-couche étant aussi augmenté par le biais du tabagisme passif.
Depuis plusieurs années, de nombreux spécialistes, scientifiques et professionnels du corps médical se sont penchés sur le sujet. Est-il dangereux de vapoter avant et/ou pendant une grossesse ?
Le Dr. Philippe Presles, psychothérapeute et tabacologue, affirme « qu’il vaut mieux, pour une femme enceinte, arrêter de fumer en vapotant, dès lors qu’elle aurait déjà essayé sans succès d’autres méthodes de sevrage. Chaque journée sans monoxyde de carbone, sans goudrons et sans particules toxiques sera moins nocive pour le bébé ».
De plus, une nouvelle rassurante venant d’une étude publiée dans l’American Journal of Obstetrics & Gynecology démontre que l’utilisation, par une femme enceinte, d’un vaporisateur personnel n’est pas associée à une naissance prématurée, ou à un poids plus faible du bébé à la naissance. Les résultats obtenus étant similaires à ceux de femmes non-fumeuses.
Mais qu’en est-il de la nicotine ?
Comme a pu l’identifier la Royal Society of Public Health au Royaume-Uni, la nicotine, si elle n’est pas fumée, possède un profil toxicologique similaire à celui de la caféine. Cela laisse suggérer que, comme pour les autres substituts nicotiniques, utilisés et recommandés pour les femmes enceintes fumeuses depuis les années 80, la nicotine en inhalation permettrait de réduire considérablement le risque. Les substituts nicotiniques sont déjà utilisés par le corps médical dans l’aide à l’arrêt du tabac. En France, les substituts sont autorisés et recommandés aux fumeuses enceintes depuis 97.
Préoccupation majeure bien connue des fumeurs, la prise de poids est un phénomène courant lors du sevrage tabagique. Avec une moyenne de 4,7 kilos pris après l’arrêt de la cigarette, la question mérite d’être posée : cette prise de poids est-elle inéluctable ? La vape peut-elle aider à diminuer le risque ?
Tout d’abord, il faut savoir que la nicotine agit sur le cerveau comme perturbateur alimentaire, faisant ainsi office de « coupe-faim ». Comme la caféine, celle-ci accélère le métabolisme et augmente la dépense énergétique quotidienne. Ainsi, une personne fumant un paquet de cigarettes par jour pourra brûler, environ, 250 Kcal de plus qu’un non-fumeur. Aussi, la perte des « pauses-cigarette » et l’absence des gestes habituels sont souvent difficiles pour les fumeurs de longue durée. Beaucoup d’entre eux peuvent alors remplacer ces moments de détente par quelques instants « grignotages ».
La nicotine étant au centre de la prise de poids lors de l’arrêt de la cigarette, quoi de plus logique alors que de s’y intéresser. Avec des solutions de sevrages adaptées comme les patchs, les gommes ou encore le vaporisateur personnel, il est possible d’atténuer les symptômes de manque et d’éviter tout risque de prise de poids. Avantage complémentaire de la vape, l’absence de frustration du « geste » et la possibilité d’adapter son taux de nicotine. Progressivement, il sera alors possible de diminuer l’apport journalier en nicotine et ainsi bénéficier d’un arrêt en douceur.
Au fil du temps, la cigarette a fortement réduit votre odorat et votre capacité à ressentir les goûts ? C’est l’une des raisons pour laquelle, lors du sevrage tabagique, il est possible que les grignotages (évoqués précédemment) s’orientent vers des produits plus gras ou plus sucrés. Essayez donc au maximum de privilégier une alimentation équilibrée en complément d’une activité sportive qui permettra de maintenir votre métabolisme.